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La Belgique s’engage pour l’agroécologie !
– Soutien de l’agroécologie dans les pays du Sud
– Soutien de la recherche en agroécologie
– Défense de l’agroécologie sur la scène internationale
Avec la Coalition Contre la Faim, nous avons invité la ministre de la coopération au développement Meryame Kitir à discuter des atouts de l’agroécologie pour construire des systèmes alimentaires durables, ici mais aussi dans les pays du Sud.
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Pour changer les systèmes alimentaires, le politique doit agir ! La Belgique doit faire de l’agroécologie une priorité dans la coopération au développement #Yes2Agroecology #MoneyFlows,@SLaveleye,@LacroixCh,@G_Dallemagne, @KattrinJadin,@alexanderdecroo, @jeanvanwetter,@BelgiumMFA pic.twitter.com/ajt13AcmjH
— Iles de Paix (@IlesDePaix) June 9, 2020
Sur la période 2013-2017,
la coopération belge a approuvé
de dépenses dans le domaine agricole
Sur ces montants, seulement :
ont été accordés à des projets qui soutiennent l'agroécologie
C’est-à-dire seulement :
%
C'est INSUFFISANT
Un récent rapport de l’UCLouvain (M. Vermeylen & O. De Schutter) montre que l’agroécologie n’est pas une priorité pour la coopération belge au développement : elle consacre seulement 16% de son budget dédié à l’agriculture au soutien de l’agroécologie.
Pourtant, l’agroécologie contribue à la réalisation de nombreux objectifs de développement durable. Elle permet d’augmenter la production agricole là où c’est nécessaire et contribue à lutter contre la faim, la malnutrition et la pauvreté dans les zones rurales. Elle permet également de lutter contre la dégradation de l’environnement, de réduire les gaz à effet de serre et d’adapter l’agriculture au changement climatique.
De nombreux défis sociaux et environnementaux majeurs sont liés à la façon dont nous produisons, transformons et consommons les aliments. Malgré une production alimentaire abondante, la faim et la malnutrition dans le monde augmentent.
Nous devons de toute urgence réformer nos systèmes alimentaires afin qu’ils deviennent socialement équitables et ne nuisent plus à la planète. Selon de nombreuses institutions internationales, des scientifiques, mouvements paysans et ONG, cela peut être fait en soutenant une transition agroécologique des systèmes alimentaires.
La pandémie du Covid-19 renforce cet impératif de transformation. Tout d’abord parce que l’émergence des épidémies, comme celle du Covid-19, est liée par les scientifiques à la perte d’habitat et de biodiversité dans le monde entier. Mais de plus, cette pandémie révèle l’importance de renforcer la résilience des systèmes alimentaires et l’autonomie des producteurs.trices agricoles. De nombreux témoignages démontrent que les systèmes agroécologiques, qui dépendent moins des intrants et des grandes filières mondialisées, résistent mieux aux effets que la pandémie produit sur les systèmes alimentaires.
La Coalition Contre la Faim demande à la Belgique de faire de l’agroécologie une priorité pour les politiques de développement liées à l’agriculture et à la sécurité alimentaire des pays du Sud.
La Coalition Contre la Faim appelle la Belgique à :
- au minimum, doubler la part des projets qui soutiennent la transition agroécologique des systèmes alimentaires d’ici 2023
- à devenir un leader dans la promotion de l’agroécologie au niveau européen et international.
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Poussez la coopération belge à favoriser l’agroécologie dans les pays du sud
Les agricultrices et agriculteurs engagés dans l’agroécologie résistent mieux aux effets de la pandémie. Témoignages :
Dans un moment comme celui-ci où il n’y a plus de mouvement, je continue à prospérer parce que la plupart des intrants dont j’ai besoin se trouvent dans ma ferme ; sinon, il me serait difficile, voire impossible, de les obtenir. Nous produisons une variété de cultures et d’animaux dans l’exploitation, cela a contribué à répartir les risques. Avec le COVID-19, je peux tirer des revenus de différentes entreprises : les prix des bananes sont actuellement très bas, mais dans un avenir proche, je tirerai des revenus des niébés, des oignons et de l’ail. De plus, en tant que famille, nous avons suffisamment de nourriture.
Pour ma part, pendant cette quarantaine, je suis tranquille parce que j’ai de quoi me maintenir grâce aux produits agroécologique qu’on produit ici. Ceux qui n’ont pas de ferme diversifiée souffrent beaucoup plus de la pauvreté.
Je n’achète dorénavant plus d’engrais depuis que j’ai commencé à faire mon propre composte. Ma famille et moi ne dépensons plus d’argent pour l’achat de nourriture car nous avons ce qu’il faut dans un grenier et dans le champ.
L’activité agricole est responsable de
%
des pertes de biodiversité
%
de la déforestation
%
des émissions de gaz à effet de serre*
*y compris les changements d’affectation des sols liés à l’extension des cultures.
N.B. : Notre campagne critique un modèle de développement agricole et son soutien politique massif, elle ne critique d’aucune manière les agriculteurs et agricultrices qui, de par le monde, sont soumis à ce modèle dominant.
Pour aller plus loin

Communiqué de presse

Résumé de la campagne

Policy Brief

Etude

Vidéo

Vidéo en anglais

Les systèmes alimentaire au Sud


L’agroécologie en Belgique
Contact
La Coalition Contre la Faim tient à rendre hommage à Stéphane Parmentier. Stéphane était particulièrement investi dans la création de cette campagne et a notamment réalisé la musique pour la vidéo. Il nous a quitté beaucoup trop tôt. Dans ce combat contre l’injustice profonde de la faim, il sera toujours avec nous.